Roman om et pestudbrud

Albert Camus  La Peste , Gallimard, 1947. (dansk: Pesten)

Romanen foregår i 1940’erne, og der er udbrudt pest i den algierske by Oran, selvom alle har troet, at netop pest var udryddet fra jordens overflade. I romanen skildres og diskuteres forskellige måder at reagere på, fra præsten, der går i bøn, til lægen, der kæmper imod sygdommen.

Nos concitoyens (...) étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit ils étaient humanistes : ils ne croyaient pas aux fléaux. Le fléau n’est pas à la mesure de l’homme, on se dit donc que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve qui va passer. Mais il ne passe pas toujours et, de mauvais rêve en mauvais rêve, ce sont les hommes qui passent, et les humanistes en premier lieu, parce qu’ils n’ont pas pris leur précautions. » (p. 41)

Senere, et klip fra en samtale. Det er lægen Rieux, der taler først :

... mais puisque l’ordre du monde est réglé par la mort, peut-être vaut’il mieux pour Dieu qu’on ne croit pas en lui et qu’on lutte de toutes ses forces contre la mort, sans lever les yeux vers ce ciel où il se tait.

- Oui, approuva Tarrou, je peux comprendre. Mais vos victoires seront toujours provisoires, voilà tout.

Rieux parut s’assombrir.

- Toujours, je le sais. Ce n’est pas une raison pour cesser de lutter.

- Non, ce n’est pas une raison. Mais j’imagine alors ce que doit être cette peste pour vous.

- Oui, dit Rieux. Une interminable défaite. (p. 121)